En Allemagne, la "politique" des très très petits pas :même si l'évêque de Rome se rend "chez" Luther, Luther et les protestants restent excommuniés

 

 

Même si, pour la première fois, un pape se rend "chez" Luther, il n'y va pas en tant que pape et, de la sorte, n'entend, en aucun cas, engager l'Eglise catholique romaine. Subtilité de la diplomatie vaticane. L'émotion de l'évêque de Rome ne saurait entraîner la raison de l'Etat, de l'Eglise. L'Eglise romaine, n'aurait pas de coeur, seule la raison compterait ! Rationnalisme bien court, celle d'une foi qui prétend à la raison !

C'est ainsi que le discours "chez" Luther", à Erfurt, ne parle absolument pas de l'apport de l'Eglise de la Réforme au christianisme. Et n'évoque aucun des sujets concrets proposés par les luthériens, notamment la possibilité de communier ensemble. Benoît XVI, à Erfurt, a abruptement comparé une telle demande à des politiques cherchant des compromis. Au nom de la raison le pape demeure dans une intransigeance coupable. Au nom d'une pureté bien impure, d'une justice bien injuste. Certainement pas au nom d'une théologie ! L'hebdomadaire protestant dans son n° 3433 du 29 septembre 2011, Réforme analyse avec pertinence la situation. 

[Lire l'Editorial du Journal Réforme]

 

 

En Allemagne, la "politique" des très très petits pas :même si l'évêque de Rome se rend "chez" Luther, Luther et les protestants restent excommuniés