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Frères humains, qui après nous vivez… |
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© DEFAP-Service Protestant de Mission, site internet Le Défap se
joint à ses partenaires pour réfléchir et agir en faveur des migrants. « Frères humains, qui après nous vivez, Ces
vers de François Villon, nous les portons tous dans notre
cœur car ils commencent par une terrible interpellation, qui les
place en dehors du temps et de l’événement et nous
ramène à une seule condition : « frères
humains… ». Ceux qui, par centaines de milliers
désormais, frappent aux portes de l’Europe sont aussi nos
« frères humains » et leur tragédie est la
nôtre. Ce petit garçon noyé retrouvé sur une
plage, dont la photo bouleversante fait aujourd’hui le tour du
monde, nous interpelle et nous choque parce qu’il nous renvoie
à notre propre humanité. Il nous dit que, quoique
l’on s’en défende parfois, nous sommes les gardiens
de nos frères. Ah Caïn, quelle leçon nous donnes-tu
encore une fois ! Nous devons nous interroger : avons-nous correctement
remplis notre rôle ? Ne serions-nous pas devenus
indifférents ? « N’ayez les cœurs contre nous
endurcis », nous dit Aylan, ce bambin syrien, à travers le
terrible silence de sa mort. Nous devons l’entendre. © DEFAP-Service Protestant de Mission, site internet |
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Frères humains, qui après nous vivez… |
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