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Le mot du mois |
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Evangile de Jean15/18-21 Si le monde vous déteste, sachez qu'il m'a détesté avant
vous. Si vous étiez
du monde, le monde aimerait ce qui lui est propre. Si le monde vous déteste,
c'est parce que vous n'êtes pas du monde, et que, moi, je vous ai choisis du
milieu du monde. Souvenez-vous
de la parole que moi, je vous ai dite : L'esclave n'est pas plus grand que
son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont
gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais tout
cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas
celui qui m'a envoyé. * * * * * * * Si le monde
vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous ! Jésus s’adresse à la communauté johannique. Elle est
ballotée et rejetée par tous, mal comprise. Ce qu’elle dit du Christ n’est
pas reçu, pas accepté. Soyons clairs. Lorsque nous annonçons l’Evangile nous ne
désirons pas être mal reçus. Nous aimerions que l’on nous écoute. Mais il
n’en va pas toujours ainsi. Jésus nous alerte. Vous êtes devenus enfants de Dieu,
disciples, mes disciples. Alors sachez le bien, vous ne pourrez plus vivre
n’importe comment. Mais, tant de fois dans la vie nous avons l’impression que
nos choix sont incompris des autres. Pourtant, les églises ne pourront jamais
se taire. Elles seront toujours là pour être la voix des plus faibles. Tant
qu’il y aura des pauvres, des trop riches, tant qu’il y aura des malades
abandonnés, des peuples gagnés par la famine et qui meurent dans la détresse,
les églises devront crier ! Et le combat ne sera pas facile à
mener ! Tant qu’il y aura des hommes et des femmes privés
d’espérance, nous devrons annoncer l’Evangile libérateur. Et nous ne serons
pas forcément bien reçus. Croire en Jésus-Christ, être témoin du Dieu vivant
n’est pas une vie douillette, n’est pas sans risque. La vie de Jésus le
prouve. Non Jésus n’a pas besoin de croyants de salon, mais
d’hommes et de femmes engagés pour que sa lumière brille parmi nos frères.
Notre responsabilité est immense. Dans le domaine éthique, moral, sur toutes
les questions de société au nom de l’Evangile nous avons la responsabilité
d’interroger tout ce qui s’écrit, se dit. Mais comprenons-nous bien. Nous
n’avons aucune croisade à mener. Cet Evangile que nous annonçons, nous le recevons d’un Autre,
du Christ lui-même ! Nous le proclamons. Il peut être accepté ou rejeté.
Mais cela ne doit pas nous décourager. Nous sommes, et devons toujours
demeurer les témoins d’un Dieu d’amour qui ne met pas dehors celui qui vient
à lui mais qui accueille. Et si notre proclamation suscite le rejet, comptons
sur Dieu pour qu’il ouvre les portes au temps favorable. Lui seul a le secret
des cœurs. Frédéric Verspeeten |
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Novembre 2008 |
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