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Ils couchèrent Jésus |
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Ils couchèrent Jésus 1.
La
traduction 2.
La lecture 1. La traduction Or c’était
la préparation de la Pâque et la solennité du lendemain interdisait qu’on
laissât les suppliciés en croix. Aussi les Judéens demandèrent-ils à Pilate
qu’on leur brisât les jambes et qu’on les emportât. Les soldats
s’approchèrent, rompirent les jambes du premier puis du second. * * * * * 2.
La
lecture Il est donc mort. Deux
disciples craintifs sortent de leur prudence et inhument Jésus avec les
tendres gestes que leur dicte le chagrin. Tout est fini, et ces rites
respectueux, ce tombeau tout neuf sont l’unique façon dont ces hommes
disposent pour marquer leur attachement à leur Maître. La plupart d’entre ses fidèles
le sont à la manière de Nicodème et de Joseph d’Arimathie. Ils font comme
s’il mort et ils ont la piété triste. Un autre cependant a vu de
l’arbre jaillir la sève. Celui-là n’a pas songé aux rites de sépulture. Il
est parti témoigner du Vivant. France
Quéré, Une lecture de l’évangile de Jean, 1987, Desclée de Brouwer
éditeur, 78 bis, rue des Saints-Pères, 75007 Paris, pages 115-116. Lire
dans la préface, les circonstances de la traduction et de la lecture de cet
Evangile par France Quéré. Cliquer ici |
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Ils couchèrent Jésus |
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