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« Mon Seigneur et mon Dieu ! » |
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« Mon Seigneur et mon Dieu ! » 1.
La
traduction 2.
La lecture 1. La traduction Au soir du
même jour, premier de la semaine, dans la pièce où toutes les portes étaient
fermées par crainte des Judéens, se tenaient, * * * * * 2.
La
lecture Il ne se fait pas reconnaître à
son visage, mais à ses blessures. Il pense aussi aux nôtres lorsqu’il
souffle sur ses disciples : « En qui vous remettrez les fautes,
elles seront remises. En qui vous les retiendrez, elles seront
retenues. » Ils ont fini de douter. Seul
Thomas résiste. Son absence, le jour où Jésus apparaît, n’explique pas tout.
Car voir ne suffit pas. Ce jumeau éperdu veut se fondre en Jésus, ne faire
qu’un avec lui, le toucher, non plus comme Marie de Magdala, dans son corps
de gloire, mais dans les défigurations de la souffrance : « Si je
ne plonge mes doigts dans ses plaies, si je n’introduis ma main dans son
côté ! » Ainsi se forge-t-il une
religion où le Dieu n’est Dieu que par les preuves absolues de son amour.
C’est parce que Jésus est esclave qu’il l’appelle « Seigneur », et
parce qu’il est une chair abîmée qu’il s’écrie : « Mon
Dieu ! » France
Quéré, Une lecture de l’évangile de Jean, 1987, Desclée de Brouwer
éditeur, 78 bis, rue des Saints-Pères, 75007 Paris, pages 121-123. Lire
dans la préface, les circonstances de la traduction et de la lecture de cet
Evangile par France Quéré. Cliquer ici |
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« Mon Seigneur et mon
Dieu ! » |
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