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Revenir à Dieu : écouter sa Parole de
Dieu, méditez-la. |
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- Il faut
revenir vers Dieu - - Pourquoi
nous en écartons-nous si vite ? Pourquoi nous fait-elle défaut ? -
Aujourd’hui, - Notre monde
s’attache à ce qui se voit, et ce qui se voit périt et meurt - Promesse
d’abondance dans la disette - Quels sont
nos mobiles dans la vie ? Que recherchons-nous ? Mots-clés :
Parole (méditer, écouter) ; respirer (aussi
vital que respirer) Lectures
bibliques : Joël
2/18-27 ; Jean 4/31-38 Il faut revenir
vers Dieu ! A l’époque du prophète Joël une invasion de
criquets dévaste les récoltes, et la sècheresse décrite au chapitre premier
laisse entrevoir une catastrophe agricole : la famine est là ! Un
incendie gagne partout, des flammes brûlantes transforment le pays en désert
et en prime, arrive l’invasion guerrière assyrienne. Nous sommes loin du poème de la création, le texte
de Joël est dur. Les israélites en ont assez de ce qui leur tombe dessus.
Tout est détruit, jusqu’à la racine, il va falloir repartir à zéro : Israël
est à genoux. Nous pourrions dire que nous sommes en train
d’écrire les plaies d’Egypte mais là, ce sont les plaies d’Israël. Alors, le peuple est invité à se souvenir de
l’essentiel : il faut revenir vers Dieu… Nous avons tendance à être condescendants envers
ces israélites : nous ne nous serions pas comportés comme eux… ! Et pourtant si, nos tentations sont les mêmes et
les crises de nos vies et de notre monde sont semblables à celles vécues en
Israël au temps du prophète Joël, nous y avons simplement ajouté plus de
technique. Voilà dit Joël, les Israélites se sont détournés de
Pourtant, nous sommes comme ces hommes et femmes,
très tôt, très souvent, très vite, nous nous détournons de Pourquoi nous en
écartons-nous si vite ? Pourquoi cette Parole nous fait-elle
défaut ? Oublions-nous de dormir de manger ou de
boire ? Alors pourquoi oublions-nous les paroles de Dieu ? Tout simplement parce que nous ne pouvons pas dire comme
le psalmiste : « Je fais mes délices de tes décrets, je
n’oublie pas ta parole. »
Psaume 119/16. Nous ne nous sommes pas attachés de tout notre cœur
à cette Parole. Oublier, ne pas oublier, ce n’est pas une affaire
de raison, cela concerne l’homme tout entier. Ce à quoi je tiens corps et
âme, je suis incapable de l’oublier à jamais. Aujourd’hui dans
notre monde Connue
parce qu’elle est diffusée, lue mais souvent réduite à des contenus doctrinaux.
Elle est aussi un prodigieux outil de travail au service de la foi. Le
psalmiste, comme nous venons de le lire, nous invite à aimer cette parole. Méconnue
parce que trop souvent nous ne laissons pas Notre monde
s’attache à ce qui se voit, et ce qui se voit périt et meurt. Dieu nous invite à laisser pénétrer sa Parole au
plus profond de nous même dans ce qui ne se voit pas, notre cœur et à la laisser
transformer, modeler notre être en profondeur. Souvenons-nous, ce qui ne se
voit pas est éternel ! Si notre monde et nos vies sont mis à mal c’est
peut-être parce que nous avons oublié de nous en remettre à Dieu et de nous
laisser éclairer par sa Parole, le psaume 119 serait à relire dans son
intégralité et je vous invite à le faire, en voici un bref extrait qui
éclaire mon propos : « Ta parole est un flambeau qui éclaire mes
pas, une lumière qui rayonne sur ma route. » Psaume 119/105. Le psalmiste nous dit encore : « Que je bénisse le Seigneur ! Que tout mon
être bénisse son saint nom ! Que je bénisse le Seigneur et que je
n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toute tes
fautes, qui guérit toute tes maladies, qui reprend ta vie de l’abîme, qui te
fait une couronne d’amour et de tendresse, qui rassasie de biens, qui fait se
renouveler ta jeunesse comme celle de l’aigle. » Psaume 103/1-5. Dieu nous aime de toute éternité, il ne nous a pas
oubliés, il ne nous oubliera pas : « Sion disait : Le Seigneur m’a
abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ! Une femme oublie-t-elle son
nourrisson ? » Esaïe 49/14. Promesse
d’abondance dans la disette Voilà ce que Joël dit à son peuple. Il leur promet
l’abondance dans la disette, un jour nouveau, une paix nouvelle. L’évangile de Jean au chapitre 4, nous livre aujourd’hui
une autre histoire. Les disciples heureux de suivre Jésus n’en n’ont pas pour
autant oublié de manger et ils invitent Jésus à faire de même. Alors qu’un village de Samarie découvre la foi,
eux, les disciples ont faim ! Leurs pensées vont vers leur corps… Et
nous, que de fois avons-nous été de piètres témoins ! Jésus lui se réjouit de ce qui se passe. Pour lui,
la nourriture physique a ici peu d’importance. Quels sont nos
mobiles dans la vie ? Que recherchons-nous ? Au verset 34, les disciples se disent les uns aux
autres : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à
manger ? » Jésus à nouveau détourne leur attention pour
l’orienter vers le domaine spirituel. : « Ma nourriture c’est de
faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » Notre nourriture de disciples devrait être
semblable à celle que cherchait Jésus : vivre en faisant la volonté du
Père, la volonté de Dieu. Nous y sommes invités… Puis, Jésus leur parle d’une moisson… Il est
important dit-il que des hommes et des femmes entendent Nous sommes donc invités à devenir moissonneurs et
je terminerai par une question que je laisse à votre méditation : Si |
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Frédéric Verspeeten |
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