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27 janvier 2014 : au Temple de Valenciennes, à 20h 00 |
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ici «L'Église - Vers
une vision commune » Texte de « Foi et constitution »
(COE) Soirée œcuménique
de réflexion avec l’Association Bible & Culture Mardi 27 mai 2014
à 20 h au temple de Valenciennes Déroulement de la soirée Lecture des paragraphes 8, 9, 10 ;
puis 11, 12 ; et enfin 28, 29, 30. Échanges en petits groupes durant une
vingtaine de minutes Mise en commun de ce qui ressort de ces
échanges Reprise de cette mise en commun NB - Cette reprise n'est pas une
synthèse de ce qui a été dit, mais une minute de la mise en commun telle
qu'elle s'est déroulée au fur et à mesure ; afin de servir
éventuellement comme outil de travail par la suite. Jean Dupont. Merci aussi à Bernard Deshoulières
pour ces notes. 1. État des lieux (§ 8, 9, 10) - Revisiter un certain nombre de termes
reçus et banalisés, tels que communauté ou communion entre chrétiens :
quel contenu recouvrent-ils de fait ? - Le texte a dû nécessairement sacrifier
à un certain consensus, ainsi l'expression « Dieu Trine » peut heurter un protestant. Le terme de
Trinité n'est pas dans la Bible, il a été inventé par Tertullien (155-222). - Chez les orthodoxes, tout ce que l'on affirme
doit pouvoir se référer à des textes des pères grecs, et pour eux la Bible
est un texte sacré d'où leur méfiance instinctive devant toute interprétation
de l'Écriture. - Un bien commun reconnu
actuellement : discerner chez l'autre, d'une autre confession
chrétienne, les signes de l'unicité, de la sainteté, de la catholicité
(universalisme à et de l'apostolicité qui caractérisent l'Église). - À la fin du §.10 : « À l'heure actuelle certains
identifient exclusivement l'Église du Christ à leur propre communauté ».
De fait et pendant longtemps chaque Église s'est considérée comme la seule
véritable Église, et c'est toujours le cas pour les évangéliques, avec
désormais une certaine ouverture quand ils ont l'occasion d'échanger en
vérité avec des représentants d'autres confessions chrétiennes. - Pour l'Église Romaine la présence
divine est réelle, mais incomplète dans l'Église Protestante. Cependant des
relations d'alliance ont pu s'établir avec des liturgies communes. - La définition de l'Église qui semble la
plus recevable : « toutes les
communautés qui s'affirment chrétiennes de façon convaincante ». - Mais en fin de compte, l'Église
invisible (fin du §.10) est la véritable définition de l'Église, elle
regroupe ceux qui nous ont précédés comme ceux qui viendront après nous, sans
oublier ceux qui ne se reconnaissent pas comme chrétiens ou qui ignorent la
foi, mais qui, en suivant leur conscience, se comportent selon ce que Dieu attend
des hommes (Mt 25). Toute Église visible ne peut l'être qu'en référence à
cette Église invisible dont elle découle. 2. Unité visible et
diversité (§ 11, 12 - 28, 29, 30) - L'Écriture est normative, et
l'intercommunion se réalise concrètement par le travail en commun sur le
texte biblique et la recherche de l'interprétation. - L'Écriture ne donne aucune ecclésiologie
systématique (début du § 11). Jésus ne donne aucune consigne d'organisation
dans le Nouveau Testament. Dans les Actes, les Lettres de Paul et les autres
épîtres, on discerne plusieurs types d'organisations communautaires. Elles
sont variées au point de départ, puis le contexte historique et politique va
amener à privilégier certains modèles qui seront ensuite fixés. Établir cela
comme un constat est un énorme progrès dans la recherche œcuménique. - La Tradition et les traditions... La
seule, l’unique Tradition ce sont les écrits du Nouveau Testament, soumis par
ailleurs à l'étude critique pour mieux en discerner le sens et la portée. Il
y a par ailleurs bien des traditions ecclésiales chez les pères apostoliques
et chez les pères de l'Église et qui sont reconnues par tous, mais il ne
s'agit pas là d'une tradition unique. - Unité n'est pas uniformité (§ 12)... « La diversité légitime n'est pas une
dimension accidentelle de la communauté chrétienne, c'est plutôt un aspect de
sa catholicité », une conséquence de son incarnation, de son
inculturation : catholique, donc diverse. - Actuellement l'Évangile nous revient
par d'autres cultures, notamment d'Afrique et d'Asie, et c'est une bonne
chose (cf. la fin du § 28) : « La
diversité légitime est menacée chaque fois que des chrétiens considèrent que
leurs propres expressions culturelles de l'Évangile sont les seules
authentiques, qui doivent être imposées aux chrétiens d'autres
cultures. » - L'accueil d'autres expressions de foi
est donc de mise, cependant tout n'est pas nécessairement tolérable. La
limite du tolérable est la fidélité aux valeurs évangélique. On ne peut pas
dire et faire n'importe quoi au nom de l'Évangile, l'Histoire est là pour
nous le rappeler, par exemple : « Les
problèmes relatifs à l’unité et à la diversité ont gravement préoccupé
l’Église à partir du moment où elle a discerné, avec l’aide de l’Esprit
Saint, que les Gentils devaient être accueillis dans la communion (cf. Ac
15,1-29 ; 10,1-11 & 18). Plus récemment, des Églises se sont
associées pour énoncer des enseignements ecclésiaux fermes qui expriment les
implications d’une telle doctrine fondamentale, comme dans la condamnation de
l’apartheid par de nombreuses communautés chrétiennes ». - Vérifier comment cela peut venir de la
base par un « travailler ensemble », un regard enraciné dans l’Évangile,
se traduisant par un comportement social. De toute façon, la diversité est à
l’intérieur même de chacune de nos Églises. - Mon Église vit différemment
l'œcuménisme suivant la communauté dans laquelle je me situe : paroisse
locale ou chemin neuf. - Une diversité assumée et acceptée mais
il faut quelqu’un pour signifier l’unité. - Tenir compte de l’évolution dans nos
différentes assemblées : « évolution considérable entre l’Église de
mes parents et ce que nous vivons aujourd’hui… » - Se souvenir qu’on ne nait pas chrétien,
on nait dans une tradition mais on peut devenir chrétien. - Soulignons le rôle de l’Esprit Saint, c’est
lui le principal acteur dans la primitive Église (cf. Actes) - Nous percevons la croissance par
l’approfondissement évangélique. - L’intercommunion commence par l’accueil
de l’Écriture qui est appelé à devenir parole de Dieu en nous. C’est une
conversion chez les catholiques qui est loin d’être vécue par tous. - Le repas du Seigneur nous est donné et
n’appartient à personne. - Il est important de se rappeler
régulièrement que nous sommes dans un monde différent de nous, indifférent,
incroyant etc. En conclusion à cet échange Ce texte nous aide par son insistance sur
l’enracinement évangélique. Il semble que les
participants souhaitent d'autres rencontres œcuméniques du même type ;
mais cela demanderait que chacun prenne connaissance de l'ensemble du texte
« L'Église - Vers une vision commune ». Quelqu'un fait remarquer
justement qu'en fait, il nous est difficile de formuler le concept ecclésiologique
de notre propre Église. Compte – rendu établi Cliquer
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janvier 2014 : au Temple de Valenciennes, à 20h 00 |
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