|  | Les dix premiers signes du pape François |  | 
|  | www.lavie.fr/.../les-10-premiers-signes-du-pape-francois-15-03-2013, modifié le 19/03/2013 à 16h43 © La Vie Les dix premiers signes du pape François Les premières
  heures du pontificat ont été marquées par une multitude de gestes et de mots
  qui impriment déjà le style très personnel du nouveau pape. En voici
  quelques-uns des plus forts. FrançoisElu comme successeur de Pierre, Jorge
  Mario Bergoglio a eu l’audace de choisir un prénom encore jamais porté avant
  lui, ce qui ne s’était plus fait depuis le pape Landon en 913 (si on excepte
  Jean-Paul Ier, dont le nom était en réalité une double reprise). Et pour le
  premier pape d’Amérique du Sud, le nom de François a la force de parler
  directement au coeur des Italiens : la foule réunie place Saint-Pierre a
  d’ailleurs exulté en entendant l’annonce de son nom, presque plus qu’en apprenant
  qui était le cardinal élu, alors peu connu des fidèles réunis à Rome. PierreFrançois, c’est bien sûr le poverello d’Assise,
  mais c’est aussi le saint qui a entendu l’appel du Christ à "rebâtir
  l’Eglise en ruines". Dans sa première homélie dans la chapelle Sixtine
  jeudi 14 mars, le nouveau pape a d’ailleurs insisté sur l’importance de cette
  dimension de bâtir et édifier. Le voilà devenu Pierre lui-même, pour cette
  mission de reconstruction d’une Eglise secouée ces dernières années par les
  scandales et dont les observateurs s’accordent pour souligner le besoin de
  réforme et de coordination au sein de la curie. Chemin
C’était l’un de ses premiers mots quand
  il est apparu à la loggia de Saint-Pierre mercredi soir : "Nous
  commençons un chemin..." C’est aussi l’un des trois termes sur lesquels
  il a insisté durant sa première homélie en tant que pape : "Cheminer,
  édifier, confesser". Le pape François a précisé l’importance du
  "mouvement" dans ces trois actions. On peut aussi y voir une continuité
  avec Benoît XVI, qui a déclaré lors de sa dernière apparition à Castel
  Gandolfo qu’il redevenait un "simple pèlerin". ProximitéLes services de sécurité du Saint-Siège
  vont probablement devoir s’adapter au style de ce pape qui avait pour
  habitude de circuler dans Buenos Aires en transports en commun. Ses premiers
  mots à la foule auront en tout cas témoigné de sa grande proximité avec les
  gens : "Buona sera", a-t-il simplement lancé en saluant la foule.
  En deux mots, la place Saint-Pierre entière a aimé son pape. Quelques minutes
  plus tard, après la bénédiction, on l’a encore vu réclamer le micro pour
  souhaiter simplement "bonne nuit et bon repos" aux fidèles. CroixRepoussant les croix préparées pour son
  élection, le pape François a délibérément choisi de conserver celle qu’il
  portait déjà comme archevêque de Buenos Aires. En conservant sa croix
  pectorale, il manifeste non seulement qu’il reste le même, mais souligne la
  continuité de sa mission comme pape aujourd’hui. Par ailleurs, sa première
  homélie a été aussi l’occasion pour lui d’insister sur le signe des chrétiens
  : "Sans la croix, nous ne sommes pas les disciples du Seigneur. Nous
  sommes des mondains. Nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des
  papes... mais nous ne sommes pas des disciples du Seigneur." DépouillementSans la mosette (la fameuse pèlerine
  rouge courte portée par les cardinaux et les papes), sans même l’étole
  pontificale, le pape François s’est présenté à la foule simplement vêtu de sa
  soutane blanche. De même, ses chaussures n’étaient pas les célèbres escarpins
  rouges portés par Benoît XVI mais de simples chaussures noires, sans
  ostentation. Ce n’est qu’au moment de bénir la foule qu’il a accepté de
  revêtir l’étole brodée que le cérémoniaire Guido Marini tenait à sa
  disposition, et il l’a retirée aussitôt après ce geste, distinguant ainsi son
  apparition publique de sa fonction liturgique. |  | 
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