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Les chemins de l’Exode :
étude biblique 2 : le livre de l’Exode
chapitres 1 à 4
2ème partie : chapitre 1

Un groupe d’ouvriers sémites fabriquant de concert avec des ouvriers égyptiens des briques et construisant un mur

Un dessin relevé par Champollion
dans la tombe du vizir Rekhmirê
à Gournah,-1450/-1400

Ce dessin est interprété comme démontrant l’égalité de statut entre les groupes et l’absence d’esclavage en Egypte

Christiane Desroches Noblecourt, souligne ce point depuis l’exposition de Toutânkhamon dont elle était l’organisatrice, à Paris en 1967, sans parvenir à le faire prendre en compte par le grand public.

 

 

 

 

 

Le livre de l’Exode : chapitres 1 à 4

2ème partie : Chapitre 1
les grands travaux pharaoniques
les nomades sémites isolés à Goshen et accablés de tâches

Le récit de l’Exode reprend après un intermède de 400 ans (symbolique).

L’histoire des descendants de Joseph, en Genèse 46, 26, nous dit qu’il y avait 66 personnes avec Jacob, Joseph, Ephraïm et Manassé qui étaient sorties d’Egypte (soit au total 70 personnes).

Le livre des Actes (7, 14) se référant à la LXX en mentionne 75. Il ajoute les fils d’Ephraïm et de Manassé (Nombres 26, 29 et 35).

Le chiffre de 70 mentionné dans Genèse 46 a une portée symbolique 7 fois 10. Les descendants de Noé étaient aussi au nombre de 70 (Genèse 10). Ce nombre symbolise la totalité du peuple. Selon le Talmud l’humanité se compose de 70 nations. C’est une image de la nouvelle humanité.

Au temps de Moïse nous ne savons pas réellement combien ils étaient. Exode 12, 37 dira qu’ils étaient 600 000 hommes (plus femmes, enfants et vieillards). Leur situation est difficile. Ils sont opprimés :

-          soumis aux travaux forcés (Genèse 1 v. 11, 13 et 14). Sous la surveillance de chefs de corvées ils édifient les grands monuments. Les versets 13 et 14 contiennent cinq fois les mots de la racine sercus, être asservi, servitude. Le but est bien d’insister sur la servitude ;

-          L’oppression devient plus forte lorsque le Pharaon décide (Genèse 1, 16 à 22) de réduire la population … Je ne parlerai pas de plan d’extermination massif mais d’une volonté de freiner temporairement la croissance démographique. Il faut éviter que le peuple ne se multiplie (v. 10). Mais le paradoxe est  que quoiqu’on fasse il se multiplie. Il s’agit donc de faire mourir les enfants des Hébreux (v. 16). Mais les sages femmes refusent de mettre à mort les enfants mâles (v. 22).

Deux précisions.

L’action se passe à Pithom et Ramsès.

-          Pithom c’est PIR(A)TUM, Tell El Rabata (le long du canal, c’est Ismaïlia, à 95 km au Nord du Caire. Les villes « magasins » ne servaient pas seulement à stocker le blé mais servaient également de centre aux régions.

-          Ramsès Tell Ed Dab’a (30 km au Nord de Pithom) C’est une ville importante nommée AVARIS du temps des Hyksos. C’est la capitale Hyksos, détruite et rebâtie par Ramsès II qui en fit sa capitale PI-RAMSES. Après qu’elle soit détruite on y édifiera TANIS.

 

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