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Bible
& Culture - Agenda 2013 – 2014 Les études
bibliques ont lieu le vendredi, |
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QUELQUES
LIVRES HISTORIQUES DE LA BIBLE Les livres historiques contiennent
l'histoire suivie du peuple d'Israël jusqu'au terme de la période
prophétique, dans le siècle qui suivit le retour de la captivité. Ils sont au
nombre de douze. Dans le Canon juif, ils ne sont point réunis en une série
unique, comme dans nos Bibles. Six d'entre eux sont placés, comme dans
celles-ci, immédiatement après le Deutéronome ; ce sont Josué, les Juges, 1
et 2 Samuel, 1 et 2 Rois. Ils portent chez les Juifs le nom de prophètes
antérieurs, parce qu'ils étaient envisagés comme écrits par des prophètes,
aussi bien que les livres prophétiques proprement dits. Ce nom ne doit pas
nous étonner, car la lumière prophétique paraissait aussi nécessaire pour
comprendre et raconter au point de vue divin les événements passés que pour
pénétrer et annoncer l'avenir. Les six autres, Ruth, l et 2 Chroniques,
Esdras, Néhémie et Esther, étaient séparés de ceux-là et placés dans le
troisième groupe des livres de l'Ancien Testament, les Hagiographes. Les
auteurs de la traduction grecque de l'Ancien Testament trouvèrent préférable
de réunir tous les livres historiques en les rangeant d'après l'ordre
chronologique des événements racontés. Fidèles à ce principe, ils
rattachèrent le livre de Ruth à celui des Juges. On arriva ainsi à l'ordre
qui a passé dans la traduction latine et de là dans nos Bibles. Les six premiers livres historiques ont des modes de narration très
différents ; par exemple, les uns citent rarement leurs sources (Josué,
Samuel), un autre jamais (Juges), d'autres fréquemment (les Rois). Ils ont
leur individualité bien marquée. Mais ils n'en ont pas moins un esprit et un
caractère communs ; comme le Pentateuque, ils ne sont destinés à glorifier ni
une tribu, ni une caste, ni un personnage, mais Dieu seul, et sont animés
d'une foi inébranlable en la mission providentielle du peuple dont ils
racontent les victoires ou les défaites. Cette conception qui domine
l'historiographie israélite ne peut provenir de la simple réflexion humaine.
Elle ne fléchit point dans les moments où les faits semblent lui donner le
plus éclatant démenti ; c'est même dans les livres écrits au moment de la
décadence qu'elle éclate avec le plus de force. Elle ne peut reposer que sur
la connaissance du Dieu vivant, fruit de la révélation, et c'est dans ce
trait et non dans l'infaillibilité de tous les détails de la narration, que
la tradition peut avoir parfois altérés, que consiste le caractère de leur
inspiration. Le jour jeté sur les faits n'est de nature ni logique, ni
politique; il procède uniquement de la grande pensée de l'alliance contractée
par YHWH avec son peuple en vue du bien final de l'humanité. Dans ce trait,
nous reconnaissons le coup d'oeil prophétique, et c'est pourquoi nous ne
pouvons douter que les écoles de prophètes n'aient joué un rôle décisif dans
la formation de l'historiographie juive jusqu'à l'Exil.
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CONTACTS Frédéric Verspeeten (03 27 30 03
17) ; |
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