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Chantez à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la
grâce (Colossiens 3, 16) |
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Chaque
jeudi soir de 19h 30 à 21h 00 à la Fraternité de Valenciennes, Que vous soyez anciens ou nouveaux choristes, Atelier
de chant Le chant joue un rôle
important dans le déroulement de nos cultes
Depuis son origine jusqu'à aujourd'hui, le peuple
de Dieu s’est toujours adressé à Dieu par le moyen de la musique et des danses
(Exode 15 : 1, 20). Les Écritures invitent à plusieurs endroits de les
pratiquer à la louange de Dieu (Psaume 150). Mais ce ne sont pas simplement
les sentiments de leurs cœurs qu’ils écrivent; l’Esprit de Dieu parle en eux
(2 Sam. 23:2). Il s’ensuit qu’un recueil de cantiques voit le jour,
le livre des Psaumes. Ce recueil fournit aux Israélites pieux une expression
selon Dieu de leurs états d’âme, de leurs besoins, de leurs désirs, de leurs
louanges, de leurs prières. Et beaucoup de psaumes sont faits «pour
instruire» (voir par exemple Ps. 78). Enseignés par une génération à celle
qui suit, ces cantiques pourront perpétuer en Israël la connaissance de Dieu
et de son œuvre.
Après l’institution de la Cène, quelques instants
avant le départ du Seigneur Jésus et de ses disciples pour le jardin de
Gethsémané, il nous est rapporté qu’«ayant chanté une hymne, ils sortirent et
s’en allèrent à la montagne des Oliviers» (Matt. 26:30; Marc 14:26). Malgré
le trouble profond qui étreint le cœur du Sauveur à ce moment (Jean 13:21),
il chante avec les siens une hymne de louange à Dieu. Accents solennels
s’élevant du cœur de Celui qui, dans une soumission parfaite à la volonté
divine, peut se réjouir malgré tout, sachant que Dieu n’abandonnera pas son
âme au shéol! (Voir au Psaume 16 l’enchaînement des versets 9, 10 et 11.)
Paul et Silas, du fond de leur prison, et malgré
leurs plaies, «chantaient les louanges de Dieu; et les prisonniers les
écoutaient» (Actes 16:25). Ce beau passage nous montre que la joie chrétienne
peut être réalisée dans les circonstances les plus adverses. Il nous dit
aussi que le chant peut être en témoignage à ceux qui ne connaissent pas le
Seigneur Jésus.
1 Cor. 14 :26, Ep. 5 :19 et Col.
3 :16 nous décrivent un peu ce qui se passait lors des rencontres des
premiers chrétiens dans les maisons et évoquent trois types de chants :
les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels. «Quelqu’un est-il
joyeux, qu’il chante des cantiques» (Jacq. 5:13). Prenons à cœur cette
exhortation.
Lors de la Réforme du 16ème siècle, Luther,
lui-même un joueur de luth et de flûte traversière, composa 37 chorals dans
la langue vernaculaire du peuple afin de lui communiquer l’évangile. Voulant
faire participer au chant la communauté il se devait de choisir un répertoire
simple et accessible.
Le chant dans l’assemblée chrétienne 1 Corinthiens 14:15 présente le chant dans
l’assemblée, en parallèle avec la prière: «Je prierai avec l’esprit, mais je
prierai aussi avec l’intelligence; je chanterai avec l’esprit, mais je
chanterai aussi avec l’intelligence.» Le cantique ou la prière doit être une
action intelligente, sous la conduite du Saint Esprit. Cela nous montre la
nécessité d’un exercice devant le Seigneur, non seulement pour proposer à
l’assemblée le chant de tel ou tel cantique, mais aussi pour chanter en étant
entièrement engagés dans cette action. Quelle bénédiction si ce n’est pas
uniquement nos lèvres qui chantent, mais tout notre être! Encourageons-nous à indiquer des cantiques,
ou des strophes de cantiques, qui, par leur à-propos, facilitent le
ralliement de tous les cœurs à ce qui est exprimé. Et si une seule strophe
d’un cantique est bien à sa place, devons-nous nous sentir obligés de
proposer le chant du cantique entier? Dans aucun passage du Nouveau Testament,
nous ne trouvons les instruments de musique associés au service divin (sauf
dans l’Apocalypse, où ils sont mentionnés de façon figurative). On le
comprend sans peine. Toute la splendeur terrestre qui se manifestait
autrefois dans le culte rendu au Dieu d’Israël — les vêtements somptueux, les
ustensiles artistement ouvragés, le temple recouvert d’or, — tout cela n’a
plus sa place depuis la venue de Jésus. Les choses extérieures, celles qui
ont de l’apparence, celles qui ont de l’attrait pour l’homme naturel, celles
qui mettent l’homme en avant, n’ont rien à faire dans le culte chrétien. Tout
est spirituel, intérieur. «Dieu est esprit, et il faut que ceux qui
l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité» (Jean 4:24). Les sacrifices de
louanges sont le fruit des lèvres qui confessent son nom (Héb. 13:15). Deux passages des épîtres mettent l’accent
sur le fait que le chant est d’abord dans les cœurs, et que c’est en réalité
de là qu’il s’élève vers Dieu. «Vous entretenant par des psaumes et des
hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre coeur au
Seigneur» (Éph. 5:19); «vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par
des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos coeurs à
Dieu dans un esprit de grâce» (Col. 3:16). Et ces passages montrent aussi que
par les cantiques, nous pouvons nous encourager, nous exhorter, et même nous
enseigner mutuellement. Ces versets nous invitent à chanter
peut-être davantage que nous ne le faisons. Que nous soyons seuls, ou en
famille, ou à quelques-uns, le chant demeure un précieux moyen d’expression
de ce que Dieu a produit dans nos cœurs. Et non seulement il exprime ce qui
s’y trouve déjà, mais il y stimule des pensées et des sentiments selon Dieu.
II apporte ainsi l’édification, l’encouragement et la consolation. Il nous
rapproche de Dieu. Bien sûr, pour que les cantiques puissent retentir dans
nos foyers, il faut que l’atmosphère le permette. Si une autre musique
remplit constamment nos maisons, avons-nous encore le désir ou la possibilité
de chanter des cantiques? Le culte chrétien —
dans le vrai sens du terme — se réalise dans le rassemblement autour du
Seigneur Jésus. Ceux qui l’ont reçu comme leur Sauveur personnel, qui
s’appuient sur son oeuvre à la croix comme le fondement inébranlable de leur
salut, ont le privilège de l’entourer. Ils ont été «justifiés sur le principe
de la foi» (Rom. 5:1); ils savent que leurs péchés sont pardonnés, et que
rien ni personne ne peut porter atteinte à leur sécurité absolue devant Dieu.
Ils ont été introduits dans la douce relation d’enfants de Dieu, et, avec
Jésus, ils s’approchent de Celui qu’ils connaissent maintenant comme Père.
Lorsqu’ils sont ainsi rassemblés, il leur est précieux de se souvenir de leur
Sauveur et de l’œuvre unique qu’il a accomplie, — non pas seulement de ce
qu’il a fait pour eux, mais de Jésus lui-même et de ses souffrances, de sa
mort ignominieuse et de sa résurrection. Par des prières et des cantiques,
ils expriment au Père et au Fils la louange, la reconnaissance et l’adoration
de leurs cœurs. Ils parlent au Père de son Fils bien-aimé et de l’oeuvre par
laquelle il l’a pleinement glorifié. Avec le Père, ils se réjouissent dans le
Fils. «Notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ» (1
Jean 1:3). En mangeant le pain et en buvant la coupe, ils annoncent la mort
du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (1 Cor. 11:26). Et le cantique qu’ils
chantent à ce moment est comme un écho de l’hymne que leur Sauveur a chanté
avec ses disciples la nuit où il fut livré. Au milieu de l’assemblée, je chanterai
tes louanges Mais la Parole de Dieu nous révèle que,
tandis que l’assemblée est ainsi réunie autour de Jésus pour adorer le Père,
une autre voix est présente, bien qu’imperceptible aux oreilles humaines:
celle de Jésus lui-même! «J’ai attendu patiemment l’Éternel; et il s’est
penché vers moi, et a entendu mon cri. Il m’a fait monter hors du puits de la
destruction, hors d’un bourbier fangeux; et il a mis mes pieds sur un roc, il
a établi mes pas. Et il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, la louange
de notre Dieu. Plusieurs le verront et craindront, et se confieront en
l’Éternel» (Ps. 40:1-3). Dans une obéissance parfaite, Jésus a
accompli la volonté de Dieu (Ps. 40:6-8). Il a porté les iniquités de ceux
qui sont maintenant les siens, et des maux sans nombre l’ont entouré (v. 12).
Sa supplication « Éternel! hâte-toi de me secourir» (v. 13) a enfin été
exaucée. Et maintenant il peut louer Dieu pour sa délivrance (v. 1, 2). II y
a dans sa bouche un cantique nouveau (v. 3). Hébreux 2:12, citant le Psaume
22, nous déclare aussi ce mystère: «J’annoncerai ton nom à mes frères; au
milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges». Paroles inexprimables! Et
la voix de ceux qu’il n’a pas honte d’appeler frères (Héb. 2:11) se joint à
la sienne, faiblement, mais de tout coeur, pour adorer le Père. Le chant dans la gloire à venir Dans les scènes futures qu’elle nous
présente, l’Apocalypse mentionne plus d’une fois le chant et les cantiques.
Le passage qui nous concerne le plus directement est celui du chapitre 5,
dans lequel les rachetés glorifiés sont vus sous la figure des vingt-quatre
anciens entourant l’Agneau qui a été immolé. Dans cette scène glorieuse où
retentit la louange universelle à Dieu et à l’Agneau, les rachetés seuls
chantent un cantique nouveau (comparer v. 9: ils «chantent», et v. 12 et 13:
les anges et toutes les créatures «disent»). Part merveilleuse de ceux qui
ont été lavés de leurs péchés dans le sang de l’Agneau, et qui, maintenant
revêtus de leurs corps glorieux, voient leur Sauveur face à face et
connaissent comme ils ont été connus (1 Cor. 13:12). Alors le divin Semeur, Celui qui est allé
en pleurant, portant la semence qu’il répandait, reviendra avec chants de
joie, portant ses gerbes (Ps. 126:6). |
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Chantez à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la
grâce (Colossiens 3, 16) |
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