|
|
|
|||||||
|
|
|
|||||||
|
|
|
|||||||
|
Dans l’Église des trois premiers siècles, il n’y
avait pas de fête de Noël, mais une autre fête « l’Épiphanie du
Seigneur ». Rien à voir avec la galette et les mages ! L’Épiphanie du Seigneur, la manifestation du
Christ au monde était tout simplement une fête qui évoquait la présentation
de Jésus non pas au Temple mais à son Baptême. Car c’est effectivement lors
du baptême que Jésus est révélé au monde qui l’entoure. La voix descend du
ciel et proclame à qui veut l’entendre : « Celui-ci est mon Fils
bien aimé… » Marc écrit : « Tu es mon Fils bien aimé en Toi
j’ai mis tout mon amour (affection). » Peu à
peu, les premiers chrétiens ajoutent à cette manifestation, une fête des
miracles, puis la venue des Mages et plus tard, tout est recomposé lorsque
Constantin fait du 25 décembre la fête de la naissance de Jésus. Pour les
évangélistes Jean en témoigne, Marc aussi et même Matthieu : Ce qui
compte, c’est la manifestation de Celui qui vient de la part de Dieu. Les
disciples passent un an ou trois ans à son écoute, puis eux mêmes sont
chargés de manifester Dieu au monde. Si nous sommes disciples du Christ, si
nous disons qu’il nous a arrachés au mal, qu’il nous a sauvés, ce n’est pas
pour en rester là, mais pour vivre de sa grâce et contribuer nous-mêmes à
devenir des témoins de sa présence. Surtout,
ne pensons pas que parce que nous sommes chrétiens de telle ou telle
confession, nous incarnons mieux que d’autres la présence du Seigneur. Sur ce
chemin nous sommes tous des apprentis ! Jésus
nous adresse de la part du Père cet appel à vivre comme ses témoins là et
maintenant. Ce qui est intéressant dans le récit des noces de Cana, c’est le
caractère discret du signe. Rappelons-nous que Jean préfère parler de signe
que de miracle. Dans
d’autres récits des évangiles, Jésus sera attendu au tournant :
Fera-t-il un miracle ? Pour moi ? Et seulement pour moi ?
Parfois, il ne pourra en faire et souvent il refusera d’être assimilé à un
faiseur de miracles. Mais dans
la totalité de sa narration, l’évangile de Jean nous dit que Jésus a posé des
signes du Royaume qui vient, de la vie nouvelle et qu’Il a invité ses
disciples à en vivre et à en être témoins. Dans ce
récit d’un mariage mal préparé ou d’un mariage de pauvres, le vin vient à
manquer. Laissons de côté la symbolique de A notre
tour nous devons savoir que : Ø Être témoin du Christ, ce n’est pas toujours être
au centre avec les feux braqués sur nous. Être témoin, c’est jouer des rôles
effacés. Ø Ici, Dieu honore la demande et Jésus peut accomplir
ce signe. Dieu s’invite là où on ne l’avait pas invité… Ø Le mariage qui allait se terminer en quenouille se
termine dans Ø Manifester le Christ au monde, c’est déjà savoir
qu’il le fait lui-même… J’en tire
plusieurs conclusions : 1 Nous sommes témoins du Christ : ne nous
tracassons pas sur la manière d’être ou de ne pas être digne ou
correct ! Laissons-nous conduire. 2 Dieu s’invite là où on ne l’attend pas. Dans notre
monde, au-delà de nos églises, il agit, il laisse des signes de sa présence. 3 Il nous invite à travailler, nous aussi, là où on
ne nous attend pas, sans vouloir pour autant prendre possession de ce monde.
Même si notre témoignage n’est pas toujours bon, et même parfois raté,
l’œuvre de Dieu se poursuit, lui seul sait ce qui est bon ! 4 La bonté de Dieu dépasse nos cercles chrétiens et
nous sommes même souvent plutôt un obstacle qu’un cœur ouvert à son œuvre. Marie,
dans notre récit, détient Jésus a
besoin de serviteur, de nos mains et de notre oui. Tout
commence, tout recommence, Il vient et nous invite à devenir comme Lui Fils
et Filles de Dieu. Frédéric Verspeeten |
|
|||||||
|
|
|
|
jean 2, 1 à 12 |
|
|
1 Trois jours après, il y eut des
noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, |
|
|
|
|