Les différences ecclésiales entre
chrétiens catholiques et chrétiens protestants

 

 

-         Introduction

-         1. Des territoires historiques et d’expansion

-         2. Sensibilités globales

-         3. L’organisation des communautés

-         4. Une manière de concevoir le pouvoir politique

-         5. Inclusion sociopolitique

-         6. Approche théologique : le rapport au salut. (La question des saints)

-         7. Le rapport à l’argent

-         8. Les sacrements

-         9. Le statut de la femme

-         10. De nouvelles tendances

-         Conclusion : des rapprochements progressifs

Conférence donnée par Jean-Marc Bocquet, vicaire épiscopal, le 5 avril 2006 à la rencontre de la Commission interreligieuse de Saint-Amand-les-Eaux.

Introduction

Il me semble dangereux de raisonner la question des différences entre catholiques et protestants à partir de la notion de « Vérité ». Ou d’universalité. Le risque est de croire que, par définition, notre opinion est la bonne, expression de la Vérité, et que celle-ci s’applique à l’univers entier. Là gît la matrice de tous les intégrismes, religieux ou laïques. Je serais né en Thuringe, je serais vraisemblablement luthérien, ou peut-être athée. « Ejus regio, cujus religio… »

Ma méthode peut en outre soulever bien des objections : je vais souvent forcer le trait de mes opinions, non pour caricaturer, mais pour permettre un accès facilité à la compréhension de mon propos. Il ne s’agit surtout pas d’absolutiser mon discours, c’est une simple méthode pédagogique. Le sujet même ici proposé, des différences, incite d’ailleurs à élargir les écarts. J’ajoute que, comme il se doit, j’ai une meilleure connaissance de la tradition catholique que protestante.

Mon approche doit assez bien à l’Histoire. C’est l’un de mes métiers, et, en outre, elle permet ce recul qui aurait permis de dédramatiser bien des tensions.

Je vais essayer de passer en revue quelques points où se manifestent les différences les plus notables et fondamentales entre nos sensibilités respectives, ce qui ne signifie nullement qu’aucun d’entre nous doive se rallier à l’ensemble des traditions et comportements décrits, et qu’en tous points, l’esprit critique et la conscience personnelle soient des composantes essentielles de nos manières de croire.

1.    Des terroirs historiques d’expansion.

Les divisions historiques de l’Empire Romain subsistent…L’une des réémergences les plus cruelles et spectaculaires a été la guerre de décomposition de la Yougoslavie. La frontière entre la Croatie (Illyrie) et la Serbie et la Bosnie était celle qui séparait, à partir du règne de Dioclétien (284-305), les Empires Romains d’Occident et d’Orient, plus tard byzantin, de confession orthodoxe. La limite religieuse de l’Allemagne court le long du « Limes », barrière militarisée qui séparait les Latins des Germains. D’une part, l’Empire, rigoureusement unifié, centralisé, élitaire, à prétention universelle. D’autre part les peuples germaniques encore nomades, organisés en tribus, démocratiquement gérés, multiples et autonomes les uns des autres. Sous ce paysage, germent les aspirations décentralisatrices, l’esprit critique, le désir d’autonomie religieuse et politique : le sens du « choix » (Airesis), qui fleurira avec les Bogomiles, les Hussites et enfin Luther.


2.    Sensibilités globales.

Héritière de l’Empire Romain qu’elle a assumé et relevé dès l’Antiquité tardive, l’Eglise en a reproduit les modes de fonctionnement : centralisation, hiérarchie stricte, fondée sur le caractère sacré du pouvoir, faste inspiré des royautés orientales, unicité du pouvoir temporel et spirituel. Le « Saint Empire Romain-Germanique » et la papauté, dès le XIème siècle, se disputèrent la primauté sur les terres connues. Jusque très tard, l’Eglise qualifiée de catholique, s’estima seule source de toute légitimité et de tout pouvoir : c’est la doctrine de l’Augustinisme politique. Les rois catholiques étaient dénommés « évêques du dehors ». Les rites de l’ordination sacerdotale sont ceux de l’hommage féodal.

En terre moins romanisée, en revanche, subsistait la relation de proximité et de communauté humaine, une certaine autonomie dans l’organisation politique, une rébellion latente (protestation ?) face à toute tentative d’emprise de quelconque pouvoir à prétention centralisatrice.

Il y a déjà, derrière ce descriptif, la matrice du centralisme universaliste romain, et de l’autonomie des églises issues de la Réforme.

3.     L’organisation des communautés.

Là se trouve une différence essentielle entre catholicisme et protestantisme.

Le catholicisme est organisé en une hiérarchie stricte et ritualisée, sacralisée (la « succession apostolique »), charpentée par un clergé «séparé », une monarchie absolue de droit divin.

Les églises protestantes, en revanche, disposent d’une totale autonomie et se constituent selon des critères de sensibilité », d’origine ethnique, de reconnaissance d’un fondateur, d’écoles théologiques, etc… La seule centralité admissible est de mode fédéral, posée sur le libre consentement des églises.

4.    Une manière de concevoir le pouvoir politique.

Par définition, le pouvoir, pour l’Eglise catholique, vient de Dieu. Il est donc appelé à s’exercer universellement, et à être conforme au mode désigné par le magistère religieux. A l’état pur,-ces remarques se réfèrent bien plus aux théories de l’Ancien Régime qu’aux conditions d’aujourd’hui-- le catholicisme implique cohérence et unité entre pouvoirs temporel et spirituel. L’Evangile est seule source légitime pour l’organisation politico-sociale. C’est le rêve de l’ « intégralisme », ou du légitimisme de Joseph de Maistre. (D’où dérive l’Action Catholique). Ainsi, à la procession du St Cordon, c’est le conseil municipal qui porte la Vierge dans la ville.

En terre protestante en revanche, place est laissée, au moins en principe, à un certain libéralisme, avec séparation du spirituel et du temporel, liberté d’opinion et développement des doctrines républicaines. Des concepts majeurs comme la laïcité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les droits de l’Homme, la République, ont été largement déployés par des protestants. Minoritaires souvent, et donc soucieux de se dégager d’une tutelle jugée abusive de la « religion de la majorité ». Cette même séparation entre pouvoirs civils et religieux peut aussi amener une démission des Eglises de leur responsabilité critique par rapport au pouvoir politique. L’exemple le plus marquant est celui de l’église officielle du Reich, à l’époque de l’hitlérisme.

Il semble que le statut minoritaire ou majoritaire importe largement quant à la façon de se situer face aux pouvoirs…

5.    Inclusion sociopolitique.

Le catholicisme, du IVème au XIXème siècle, a été la religion dominante en Occident. Le combat livré en France entre pouvoirs temporel et spirituel, gagné par le premier, a réduit la religion catholique à une parmi d’autres composantes idéologiques de la nation. Son influence, prédominante sous l’Ancien Régime s’est peu à peu réduite, dans les domaines politique, économique et culturel. Les catholiques ont dû inventer une manière d’exister en régime pluraliste et laïque. L’équilibre auquel ils sont parvenus est toujours précaire, à la merci d’hostilités franches ou de bienveillances intéressées. L’avènement de la laïcité se fit contre le gré des catholiques, et il fallut un long et déchirant « travail sur soi » pour qu’ils parviennent à acquiescer à un régime qui, dans la situation quasi minoritaire où ils sont parvenus, leur est aujourd’hui une protection plus qu’une menace. La perte de leur situation de dominance a amené 3 types d’attitudes :

-          Le repli identitaire, marqué par une appréciation pessimiste du monde, vu comme mauvais et hostile à la « Vérité ». Il s’agit de rassembler le « petit reste », identifié par une morale décalée par rapport à la majorité, une crispation sur le passé évoqué comme âge d’or, une référence philosophique à une « Vérité » bafouée par les évolutions et le progrès. On peut retrouver de telles tendances dans l’Action Française ou l’intégrisme lefebvriste.

-          L’enfouissement, qui accepte comme partenaires tous les « hommes de bonne volonté », se refuse à pratiquer l’affirmation d’une identité chrétienne, croit en un progrès de l’humanité aimantée par Dieu (Teilhard de Chardin), recherche en la société toutes les traces de l’Esprit, par-delà les frontières idéologiques ou religieuses, fonde son témoignage sur l’action personnelle plus que sur l’organisation en institutions (déconfessionnalisation).L’humilité et la qualité de l’engagement sont les plus pertinentes expression de la foi. Cette attitude d’enfouissement, à moins que de se replier dans la religion privatisée, repose sur un « préacquis » chrétien qui tend de plus en plus à s’effacer.

-          Avec le repli progressif et la crainte d’une disparition à venir de la référence chrétienne, des tendances se formulent, qui consistent à réaffirmer le caractère public de la religion, sa visibilité, à réintervenir sous une identité catholique dans le concert social. Les agressivités antireligieuses diffusées par une intelligentsia influente amènent progressivement des réactions de défense et d’approfondissement de la part des catholiques.

Les protestants, en France, n’ont jamais connu la situation de majorité. Leur a été épargnée la frustration du pouvoir perdu. La laïcité a été préparée par l’action politique et intellectuelle de notables influents de culture protestante. Elle a été saluée comme une garantie de sécurité, de liberté et de reconnaissance de leur tradition par les institutions et l’opinion publiques. Elle est en outre conforme à l’idéal réformé de liberté d’opinion, et de démocratie mis en œuvre par le régime républicain. Le protestantisme a ainsi pu faire l’économie d’une réadaptation de sa tradition aux « temps nouveaux » de la sécularisation.

6.    Approche théologique : le rapport au Salut. (La question des saints).

La maxime essentielle de Luther était, face à la puissance dogmatique du magistère romain : « Sola gratia, sola fides, sola Scriptura ». (La grâce seule, la foi seule, l’Ecriture seule). L’homme est incapable de se sauver par ses propres mérites, fût-il le plus généreux et fidèle aux enseignements évangéliques. Le péché emprisonne l’humanité malgré ses cris et ses efforts, seul le don gratuit de Dieu peut la sauver. Revendiquer ses mérites pour s’affirmer sauvé n’est donc que présomption et idolâtrie.

Les catholiques, au contraire, croient l’homme capable de faire une part du chemin qui le conduit vers Dieu. Il y a là une vision plus confiante en l’humanité, qu’exprime la joie de vivre de l’art de la Contre-Réforme, par exemple. Il n’est donc pas inconséquent de vénérer des hommes ou des femmes qui ont semblé, par leur manière de vivre, approcher Dieu ou révéler Jésus-Christ : ce sont les saints. Leur présence continue aux côtés des vivants est concrétisée par les reliques, parties prises pour le tout. Elles expriment la continuité entre la vie sur terre et au-delà. Comme des premiers de cordée, ils indiquent le chemin aux humains. Leur médiation ou leur intercession rapprochent le priant du Père. Les dérives de ce culte, magie et indulgences vénales, ont été déterminantes pour déclencher la vague réformatrice. 

7.    Le rapport à l’argent.

Le catholicisme, se fondant sur des affirmations péremptoires de Jésus, a très tôt entretenu un rapport soupçonneux à l’argent. Trop séduisant pour être serviteur honnête, la pauvreté a au contraire été exaltée par la tradition monastique et les pères du Désert. La ruralité a été pour les catholiques un lieu d’épanouissement plus légitime que la grande industrie ou l’urbanité.

Pour le protestantisme, l’activité économique n’est nullement illégitime. Spiritualité et gestion de la Création sont deux domaines qui n’interfèrent pas. Au contraire, la prospérité économique est signe de la bénédiction divine. Sous Napoléon III, les banquiers protestants assurèrent l’essor industriel de l’Empire. Max Weber a pu dire que le protestantisme anglo-saxon a été la plus efficace matrice du capitalisme.

8.    Les sacrements.

Ils différencient assez clairement catholicisme et protestantisme. En régime catholique, le prêtre est en quelque sorte intermédiaire entre Dieu et les humains, signe de Jésus-Christ ressuscité. Pour les protestants, le pasteur qui préside au sacrement n’a qu’un rôle fonctionnel.

Le baptême est commun, même si les modalités divergent souvent : âge, immersion, rituel, etc…

L’eucharistie est un lieu de débat fort, dès Luther. Pour les catholiques, il y a « transsubstantiation » : le pain et le vin deviennent corps et sang du Christ. Jean Scot Erigène, un théologien du IXème siècle, y voyait des cellules corporelles du Christ ressuscité. Pour les protestants, elle est « consubstantiation » : le pain et le vin représentent symboliquement le corps et le sang du Christ. Il semble qu’une approche approfondie de la signification du symbole pourrait permettre une compréhension rapprochée de l’eucharistie.

La confirmation est le 3ème des sacrements de l’initiation chrétienne pour les catholiques, don de l’Esprit-Saint. Pour les protestants, elle n’a pas valeur sacramentelle particulière : le baptême suffit à désigner la personne comme membre du corps du Christ. Elle correspond dans les églises issues de la Réforme à un »renouvellement des promesses du baptême », analogue à la profession de foi ou « communion solennelle» catholique.

La réconciliation nécessite en régime catholique le ministère d’un prêtre, donné comme représentant de Jésus-Christ. Ce statut d’intermédiaire entre le croyant et Dieu n’est pas admis dans le protestantisme. La confession se fait directement du fidèle vers Dieu.

Le mariage différencie clairement catholiques et protestants. Il est sacrement pour les premiers, image de l’alliance indéfectible entre Dieu et les hommes, et nécessite la ratification par un ministre ordonné. L’indissolubilité est strictement établie. Il est d’abord un acte civil pour les protestants, reconnu par l’Eglise d’appartenance. Le divorce est largement admis, au contraire de l’Eglise catholique.

 L’onction des malades n’est sacrement que pour l’Eglise catholique.

Enfin l’ordination des diacres, prêtres ou évêques constitue le lieu de divergence le plus notoire. Les évêques sont successeurs des apôtres (succession apostolique), revêtus de leurs mêmes pouvoirs. Ils étendent leur responsabilité aux prêtres et aux diacres. Prêtres et évêques sont nécessairement célibataires et de sexe masculin (comme le Christ). Ils disposent du pouvoir magistériel. Le pape, évêque de Rome, dispose d’une primauté consacrée encore par  l’infaillibilité en matière de dogme. Le magistère dispose ainsi d’un pouvoir de régulation et de définition qui l’emporte en légitimité, sans l’abolir, sur la conscience personnelle des croyants.

Les pasteurs, hommes ou femmes, n’ont aucun pouvoir sacral ni hiérarchique. Ils sont des animateurs pastoraux, des coordinateurs désignés et salariés par la communauté des fidèles. La vie religieuse consacrée est surtout pratiquée en milieu catholique. « Frères » et « sœurs »ne sont pas ordonnés, ce qui les rapproche de l’institution protestante des « diaconesses ».  

Cette question du sacrement de l’ordre est sûrement le point qui distingue le plus fondamentalement catholiques et protestants, même si, depuis quelques décennies, des rapprochements tentent de s’opérer, avec les Anglicans en particulier.

9.    Le statut de la femme.

Le christianisme, centré sur la latinité, a modelé sa pratique sur les modes de fonctionnement méditerranéens, tout en assurant une vraie promotion de la femme : ordres religieux féminins, reconnaissance du

mariage par choix des époux, détaché des arrangements entre familles ou clans). Néanmoins, le développement du protestantisme sur des terres septentrionales, plus marquées par l’autonomie de la femme, a atténué la subordination dont la marquait la tradition latine ou orientale.

Le catholicisme est très dépendant de l’activité de femmes, qui, peu à peu, accèdent à des fonctions de responsabilité lourdes, sans toutefois, pour l’instant, franchir le mur de la sacramentalité des ministères ordonnés.

10.   De nouvelles tendances.

Les églises traditionnelles, tant protestantes que catholiques, ont une certaine peine à s’adapter à la modernité. Estimées trop rigides, hiérarchiques, dépassées en leur langage et leur appréhension des questions contemporaines, en particulier en matière de morale, occidentales à l’excès, elles ont vu depuis les années 60, se développer des courants qui laissent plus libre cours à l’affectivité, à la spontanéité, à la liturgie libérée des contraintes rituelles. Souvent enracinés dans des populations moins bien intégrées que celles qui pratiquent les expressions traditionnelles du christianisme, marquées par un rapport direct à l’Ecriture (fondamentalisme), et menés par des personnalités charismatiques aux allures de prophète. Ils sont peu critiques à l’égard des pouvoirs économiques ou politiques. Ces courants sont globalement dénommés « évangélistes ». D’origine protestante (Pentecôtisme), ils affectent assez largement le catholicisme, se regroupant en « communautés nouvelles ». Un travail préalable d’analyse politique est requis pour apprécier leur pertinence. Ils ont en particulier servi de contre-feu aux théologies de la Libération, à la suite du Rapport Rockefeller (1969), et leur collusion est parfois établie avec les forces conservatrices nord-américaines.

Conclusion : des rapprochements progressifs.

Le temps n’est plus où les Protestants avaient aux yeux des Catholiques la réputation d’avoir les pieds palmés…Le semblable autre. Depuis la 2ème moitié du XXème siècle, un souci partagé de rapprochement se manifeste entre les 2 confessions. Les combats communs menés au plan social ou politique, le scandale que représentent les divisions entre chrétiens, la perte du statut majoritaire de l’Eglise catholique, l’évolution des mentalités de plus en plus marquées par l’esprit critique et le libre-arbitre, le péril apparu en France de relégation des religions dans le domaine du privé, du folklore ou du strict optionnel interdit d’expression publique, au risque de leur disparition, ont rapproché les confessions chrétiennes. Le sentiment t la conviction aussi d’une réciproque fécondation.

Côté catholique : ce que nous avons reçu de la Réforme, c’est la prise en compte d’un art de vivre la foi en position de minorité ; l’accoutumance à l’étude et à la méditation de la Bible ; l’éveil du libre-arbitre et de l’expression, en matière de foi, de la conscience personnelle ; la fraternité du combat partagé, par-delà les différences de convictions ; le bonheur d’être perçus par un public sans culture religieuse comme au coude à coude avec des frères inspirés du même Jésus-Christ ; la capacité à instaurer des relations renouvelées, plus vraies et dépourvues des artifices de la sacralité, entre fidèles et clergé ; un souci plus appuyé de la place des femmes dans la conduite de la dynamique croyante ; l’avènement de nouvelles manières de collaboration responsable entre prêtres et laïcs.

Aux protestants de nous dire ce qu’ils ont pu recevoir des catholiques…

 

Mais, comme toujours, entre catholiques et protestants, il semble que ce soit la théologie qui divise et l’action qui rassemble. Notre tâche n’est pas de nous abstenir de raisonner notre foi, mais de faire que les sillons tracés par la préoccupation commune des gens, et spécialement des plus exclus, puisse nous amener à confesser d’une même voix le même Credo. Le troisième terme, que nous nommons Règne de Dieu, et tous ceux qui y sont appelés au nom de leur dignité d’enfants de Dieu, apparaît être pour nous l’horizon eschatologique qui nous rassemble.

 

 

 

Jean-Marc Bocquet, vicaire épiscopal, avril 2006