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Unité et Mission – regards croisés vers l’œcuménisme de
demain |
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Colloque
Fédération Protestante de France - En route vers la 10ème
Assemblée du COE Pèlerinage vers l’unité de l’Eglise en mission 1. Appel à l'œcuménisme de demain 1. APPEL A L’OECUMENISME DE DEMAIN Au moins depuis la
fin des années 1990, le Conseil oecuménique des Eglises regarde vers un
« œcuménisme de demain. » Dans sa réunion de septembre 1997, à la
suite d'un processus de réflexion sur les développements dans le mouvement
oecuménique et le rôle du COE, le Comité central a adopté le texte
« Vers une conception et une vision communes du Conseil Œcuménique des
Eglises : Déclaration d'orientation générale » (CVC). Dans ce document
historique, nous lisons qu'en dépit de la forte croissance du nombre de
membres du COE : Beaucoup d'Eglises et de communautés chrétiennes, y
compris certaines dont le témoignage est vital et la croissance rapide, sont
demeurées en dehors de la communauté des institutions œcuméniques établies.
De nouvelles sources de division sont apparues, tant au sein des Eglises
qu'entre elles. Dans certaines Eglises, des choses qui ont été dites ou
faites au niveau oecuménique se sont révélées sujettes à controverse, que
l'engagement oecuménique est lui-même rejeté comme étant hérétique, voire
antichrétien. A tous les niveaux, du niveau local au niveau mondial, des
Eglises et des organismes œcuméniques se sont trouvés en concurrence alors
qu'ils auraient dû coopérer. A l'approche du nouveau millénaire, ces limites,
ces revers et ces échecs appellent le mouvement oecuménique et la communauté
des Eglises du Conseil oecuménique à la repentance et à la conversion, à un
renouveau et à un changement de cap (CVC 1, 9-10). Prenant lucidement
en compte ces défis tout en affirmant la responsabilité du COE à « renforcer
le seul mouvement œcuménique », Komad Raiser, secrétaire général du COE,
a présenté lors de la 8ème Assemblée (Harare, novembre 1998) le
projet de former un « forum des églises chrétiennes et des organisations
œcuméniques » qui étendrait les participations bien au-delà des seuls
membres de la COE. « Le forum serait ouvert à tous les organismes et
organisations qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur selon les
Ecritures et qui cherchent à être obéissant à l'appel de Dieu » (Faisons route ensemble: Rapport officiel
de la Huitième Assemblée du COE). En réponse à l'intervention de
Raiser, l'Assemblée a encouragé le Comité central à continuer à développer un
tel forum. Cette histoire est à l'origine du Forum Chrétien Mondial (FCM). Aujourd'hui, 15 ans
plus tard, le COE et le FCM sont sur le point de signer un premier accord officiel
décrivant leurs rôles et leurs relations réciproques. Une petite phrase
insérée dans cet accord par des responsables du COE résume leur point de vue
sur l'œcuménisme d'aujourd'hui et certainement aussi sur celui de
demain : « le développement du Forum Chrétien Mondial montre que, à
ce stade de l'histoire, la quête de l'unité chrétienne exige plus d'une
expression de l'engagement et de la coopération œcuméniques. » En
d'autres termes, nous avons besoin d'un œcuménisme ouvert, souple et varié si
nous voulons que toutes les églises - les églises dites
« historiques » et les nouvelles églises - se rencontrent,
approfondissent leurs relations et cheminent ensemble vers l'unité de
l'Eglise en mission. Pourtant aussitôt que tout l'éventail du christianisme actuel se met autour de la même table les choses se compliquent singulièrement. Les sujets de tension et de conflit sont multiples. Et en tête de la liste des sujets de discorde sont les deux thèmes de notre colloque aujourd'hui : l'unité et la mission. 2. UNITE ET MISSION : TERRAINS DE TENSION (CHAMPS DE
BATAILLE ?) Dans les premiers
mois de mon mandat de secrétaire du Forum Chrétien Mondial, j'ai demandé aux
membres du Comité du FCM aussi bien qu'à des responsables de plusieurs
Communions chrétiennes mondiales si le Forum devrait organiser un grand
colloque international sur le thème de l'unité de l'Eglise. « Surtout
pas », ils ont tous répondu. « Il n'y a pas de sujet qui divise
plus les églises. » Toutes les églises
ou presque croient à l'unité dans le corps de Christ. Mais les visions de
cette unité et les mots utilisés pour décrire l'unité que nous devrions
rechercher sont pluriels : l'unité spirituelle, l'unité structurelle,
l'unité visible, l'unité dans la « pleine communion » ecclésiale, l'unité
dans la diversité réconciliée, l'unité conciliaire, l'unité doctrinale,
l'unité dans le partage eucharistique, l'unité dans !es Ecritures, l'unité dans
la mission, l'unité dans l'évangélisation, l'unité dans le service, l'unité
de la vie de disciple, et d'autres encore. Parfois, ces visions se superposent
et se complètent. Parfois, elles sont distinctes et incompatibles. Certains
chrétiens considèrent le COE comme l'instrument privilégié dans la recherche
de l'unité à travers le « seul mouvement
œcuménique ». D'autres se demandent si le COE doit mourir pour faire
place à autre chose. Dans son article
sur « l'avenir du
christianisme mondial », le très réputé Atlas du christianisme mondial,
publié en 2010 et d'orientation évangélique, peint un tableau extrêmement
sombre des divisions actuelles tout en soulignant l'importance prioritaire de
la question de l'unité de l'Eglise dans les années à venir » Le christianisme est devenu trop fragmenté. (..) La
question principale pour le christianisme mondial au cours du prochain siècle
est de savoir comment restaurer l'unité théologique et ecclésiale au sein du
christianisme, et l'esprit d'amour et de tolérance dans le corps de Christ.
La division majeure entre les groupes oecuménique et évangélique sera encore
plus difficile de surmonter qu'actuellement, et ceci malgré le fait qu'elle a
une incidence considérable sur l'avenir du christianisme mondial. Le fossé entre
ces deux camps semble large et profond. (...) Un dialogue entre ces deux
groupes est plus important et plus urgent que les dialogues entre religions
(...). La polarisation du monde chrétien entre les groupes évangélique et
oecuménique ne sera pas facilement guérie, et la bataille entre ces deux
côtés (...) se poursuivra et pourrait endommager le christianisme mondial,
drainant une grande partie de l'énergie et des ressources des églises. Mais le déficit de
l'unité est évident non seulement entre les églises œcuméniques d'un côté et
les églises évangéliques ou pentecôtistes de l'autre. Même dans les églises
des pays du Sud qui appartiennent aux communions mondiales engagées dans le
mouvement oecuménique, les visions et la quête de l'unité prennent souvent
des directions et des formes différentes de celles des églises du Nord. Les tensions sont
peut-être encore plus vives lorsque nous abordons la question de la mission autour
d'une table où toutes les églises sont rassemblées. Le double problème
sous-jacent est celui des accusations de prosélytisme qui viennent d'un côté
et les accusations de désobéissance à l'ordre d'évangéliser le monde qui
viennent de l'autre. Lorsque le Forum Chrétien Mondial demande a ses participants quel sujet divise le plus les églises aujourd'hui, ils répondent souvent, celui de « la mission et du prosélytisme. » Et ils ajoutent que c'est un sujet tellement sensible qu'il serait très risqué de l'aborder autour d'une table où tous les chrétiens sont réunis. Ce point de vue se trouve confirmé par un médiateur d'une grande expérience internationale de résolution de conflit selon qui la perception ou les accusations de prosélytisme jouent souvent un rôle important même sur le plan des conflits politiques. Peut-être donc, avant d'organiser une grande consultation de toutes les églises sur « la mission et le prosélytisme », il faut entreprendre un processus de médiation et de guérison des mémoires des' expériences passées - processus s'inspirant de la démarche conseillée en Mt. 18 : 15 suiv. » « Si ton frère vient à pécher, va le trouver et fais-lui tes reproches seul à seul. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère (...). » 3. « PELERINAGES » OECUMENIQUES : EN ROUTE
VERS L’UNITE DE L’EGLISE EN MISSION Dans le contexte
d'un christianisme contemporain où les tensions et les divisions se
multiplient, comment faire pour avancer vers « l'œcuménisme de
demain » ou, mieux encore, comment commencer à le pratiquer dès
aujourd'hui ? Permettez-moi de suggérer qu'une partie de la réponse est
peut-être de multiplier les « pèlerinages » avec d'autres églises,
avec d'autres chrétiens, les pèlerinages vers l’unité de l'Eglise en mission,
et ceci à tous les niveaux de la vie ecclésiale, du local au mondial. Quand je dis
« pèlerinage », je pense à un cheminement le long de sentiers
souvent peu balisés, de sentiers certainement très longs, composés de multiples
étapes. Les « pèlerins » qui marchent ensemble sur ce chemin
courent d'importants risques et doivent faire face à de nombreuses incertitudes.
Ils connaissent le lieu d'arrivée – l’unité de l'Eglise en mission dans le
monde mais puisqu'ils n'y ont jamais été, ils n'en ont qu'une idée assez
floue et fluctuante. Ils cherchent donc ensemble la voie à suivre, restant
ensemble tout au long de la route entière, dans la peine et dans la joie. En route, ces
pèlerins sont en conversation les uns avec les autres, formulant et
reformulant leurs visions de l'unité. Mais au départ, et peut-être jusqu'à la
fin, ils n'auront pas besoin de vision commune autre que celle donnée à
l'Eglise il y a deux millénaires par l'apôtre Paul. Dans la lettre aux
Ephésiens, l'apôtre révèle une vaste vision de l'unité et fournit un succinct
résumé de la façon dont cette vision
va se réaliser. Nous voyons Dieu en train de réunir toutes choses, « l'univers
entier sous un seul chef, le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est
sur la terre » (cf. Eph. 1/3-14). Cette vision d'étendue cosmique
commence à prendre forme grâce à l'œuvre de réconciliation de Dieu dans le
corps du Christ (cf. 2/11-22) et se manifeste quand ceux qui ont été
réconciliés s'appliquent « à garder l'unité de l'esprit par le lien de
la paix » (cf. 4 : 1-16). Quelles églises
sont appelées à entreprendre ensemble un pèlerinage vers l'unité ? Dans
la vision paulinienne, c'est la vocation de tous les chrétiens, de toutes les
églises. Pourtant, à la lumière de ce que nous lisons dans Ephésiens 2 sur la
façon dont l'unité se réalise, nous ferions bien d'accorder une priorité aux
pèlerinages avec les églises avec lesquelles nous sommes le plus gravement en
conflit. De
ce qui était divisé, il a fait une unité. Il
a voulu (...) les réconcilier avec Dieu tous les deux en un seul corps Dans
l'œcuménisme selon Ephésiens 2, la priorité va à cheminer avec ceux avec qui
nous entretenons une relation « de haine » - c'est à dire aussi une
relation marquée par la tension, peut-être par l'hostilité, peut-être par le
conflit, une relation, donc, dans laquelle il y a besoin de réconciliation. Dans le mouvement oecuménique on parle souvent « d'unité pleine et visible. » Pouvons-nous introduire ici la notion de « division pleine et visible » ? Le pèlerinage le plus urgent et aussi le plus potentiellement transformateur peut être celui entrepris ensemble par ceux qui vivent actuellement en « division pleine et visible ». 4. « STATIONS » SUR LA VOIE : NOURRIR L’UNITE
DE L’EGLISE ET LA RENDRE VISIBLE Les
pèlerinages ont souvent lieu dans une solitude relative, invisible au monde
ambiant. Cela est vrai aussi des pèlerinages ecclésiaux vers l'unité
chrétienne. Mais alors que la solitude peut être une condition nécessaire
pour faire un voyage spirituel, elle peut être aussi un obstacle pour accroître
l'unité dans l'Eglise et la rendre visible au monde. Les pèlerins œcuméniques
ont besoin de lieux, comme les « stations » dans un pèlerinage,
pour se rassembler dans la solidarité et la responsabilité mutuelle, des
lieux où leur unité devient palpable et visible à tous ceux qui regardent. Au
niveau mondial aujourd'hui, il y a deux sortes de lieux de ce genre :
les communions chrétiennes mondiales et quelques organismes interchrétiens,
notamment le COE, l'Alliance Evangélique Mondial (AEM), et le Forum Chrétien
Mondial. « Communions
chrétiennes mondiales » est le terme utilisé pour décrire les églises
organisées au niveau mondial en familles d'églises avec des racines, des
confessions, ou une structure communes. Chaque communion favorise l'unité au
sein de sa famille d'églises et tente de lui donner une certaine visibilité
structurée. En plus, quand les églises mondiales entrent en communion
formelle les unes avec les autres ou poursuivent un dialogue ou entreprennent
une action commune, elles manifestent et construisent l'unité visible de
l'Eglise tout entière. Pourtant, par leurs existences séparées, les
communions mondiales courent le risque de renforcer la fragmentation de
l'Eglise et de rendre la division encore plus visible. C'est là toute
l'importance pour elles d'entreprendre des pèlerinages communs vers l'unité
et de participer à quelque chose de plus universel que des communions
mondiales confessionnelles. Historiquement
le Conseil Œcuménique des Eglises et l'Alliance Evangélique Mondiale sont les
principaux organismes inter-églises sur le plan mondial. Le COE compte 349
églises membres dans 110 pays avec 560 millions de membres. L'AEM pense
représenter environ 600 millions d'évangéliques et de pentecôtistes dans 129
pays. Ensemble les deux organismes englobent donc d'une manière ou d'une
autre la moitié des chrétiens du monde, à peu près le même nombre que l'Eglise
catholique. Si
le COE est le haut-lieu d'unité pour le mouvement oecuménique, l'Alliance Evangélique
le devient un peu plus ces dernières années pour les évangéliques et pour bon
nombre de pentecôtistes. Mais il y a très peu d'églises qui participent à la
fois au COE et à l'AEM. Comme c'est le cas avec les communions mondiales, la
distance qui sépare le COE et l'AEM risque de renforcer la fragmentation de
l'Eglise et de la rendre plus « publique ». C'est le cas de manière
très frappante en ce moment puisque tous les deux préparent de façon
parallèle leurs prochaines assemblées mondiales en Corée du Sud, le COE pour
la fin de cette année et l'AEM pour la fin de 2014. Cette coïncidence fait
jaillir un certain nombre de tensions difficiles à gérer à la fois dans les
églises locales et dans les deux organismes mondiaux. Heureusement,
les responsables du COE et de l'AEM cherchent à faire des pas les uns vers
les autres et à trouver des terrains d'entente et de collaboration.
L'initiative peut-être la plus importante à cet égard est la déclaration « Le
témoignage chrétien dans un monde multi religieux », publié en 2011 par
les deux organismes ensemble avec l'Eglise catholique. Ce texte est la
première déclaration conjointe faite par ces trois entités qui ensemble
représentent presque la totalité des chrétiens. C'est un signe important de
la possibilité d'une plus grande unité dans l'Eglise, même sur les sujets les
plus difficiles, et donc aussi un pas en avant vers un œcuménisme de demain.
A tous ces égards, cette déclaration mérite toute notre attention. Puis-je
ajouter que la COE et l'AEM font un autre pas, côte à côte, vers l'œcuménisme
de demain avec leur pleine participation dans le Forum Chrétien
Mondial ? Ensemble avec l'Eglise catholique (Conseil Pontifical pour la
Promotion de l'Unité Chrétienne) et l'Association Pentecôtiste Mondial, le
COE et l'AEM sont aujourd'hui les « piliers » du Forum. Lorsque les
secrétaires du COE et de l'AEM se sont réunis en mars 2010, ils ont
publiquement affirmé leur soutien commun et leur participation active au
Forum Chrétien Mondial en tant qu'instrument privilégié dans le mouvement
pour combler le fossé qui existe encore trop souvent entre chrétiens œcuméniques,
évangéliques et pentecôtistes. Comment la FPF peut-elle faire pour participer à et faire avancer l'unité de l'Eglise en mission au niveau mondial ? Une action relativement simple (quoique éventuellement un peu chère) serait d'envoyer dans toutes ces « stations » d'unité partielle des délégations FPF incarnant tout l'éventail des membres de la fédération. Envoyer une telle délégation dans l'assemblée du COE et celle de l'AEM aussi bien que dans celles des communions mondiales auxquelles vos membres ont des liens (luthérienne, réformée, pentecôtiste, adventiste, etc.) pourrait constituer un apport signifiant vers « l'œcuménisme de demain ». 5. LA 10ème ASSEMBLEE DU COE :
QUELQUES ENJEUX EN VUE DE L’OECUMENISME DE DEMAIN La 10ème
Assemblée du Conseil oecuménique est une occasion non seulement de passer en
revue les programmes du COE, de faire les déclarations publiques sur l'état
actuel des choses dans le monde, et de nommer les comités responsables pour
les quelques années à venir. Elle est aussi, et de plus en plus, un moment
pour préparer et faire avancer l'œcuménisme de demain. Durant ce temps où
nous nous mettons en route vers Busan, trois textes qui y seront présentés me
semblent d'importance particulière par rapport aux thèmes de ce colloque
-l'unité et la mission - et à cet égard méritent toute notre attention. Le
premier est une déclaration sur l'unité sous le titre
« La création de Dieu et notre
unité ». Il cherche à enraciner l'appel
à l'unité dans l'expérience partagée des
membres du COE -leur pèlerinage ensemble - et dans les Ecritures
plutôt que par une recherche des convergences théologiques
et ecclésiologiques. C'est un texte qui fait un pas vers
« un œcuménisme de demain » dans le
sens où le style est plus « spirituel »,
moins académique que souvent dans les textes du COE sur
l'unité. Le deuxième
document est la déclaration récente de la Commission de Mission et d'Evangélisation.
Cette nouvelle déclaration, qui porte le nom « Ensemble vers la vie:
mission et évangélisation dans des contextes en évolution », se donne
pour objet de rechercher une vision, des concepts et des orientations pour un
renouveau de la conception et de la pratique de la mission et de
l'évangélisation. Selon un communiqué du COE, cette « affirmation vise à
être plus largement entendue, au-delà même du cercle des Eglises membres du
COE et des organismes missionnaires qui leur sont affiliés, afin que,
ensemble, nous puissions nous mettre au service de la vie en plénitude pour tous,
guidés par le Dieu de vie ! ». En d'autres termes, le Conseil
espère que ce texte constituera un pas vers « l'œcuménisme de
demain » en ouvrant de nouvelles perspectives de collaboration entre
« œcuméniques », « évangéliques », et
« pentecôtistes ». Le troisième texte
est la nouvelle déclaration sur l'Eglise élaborée par la Commission Foi et
Constitution, « L'Eglise: vers une vision commune. » Dans
l'introduction à ce document nous lisons que ce texte « traite de ce que
beaucoup considèrent être le problème le plus difficile auquel sont
confrontées les Églises pour surmonter les obstacles qui les empêchent encore
de vivre concrètement le don de communion que leur fait le Seigneur :
notre conception de la nature de l'Eglise elle-même. » La déclaration
expose dans quelle mesure les communautés chrétiennes sont parvenues à une
conception commune de l'Eglise, montre les progrès réalisés et indique le travail
qui reste à faire. Puisque l'Eglise catholique aussi bien que quelques
églises évangéliques et africaines instituées sont membres de Foi et
Constitution, ce texte peut être particulièrement important dans la
perspective d'un œcuménisme de demain. Dr Larry Miller Colloque Fédération Protestante de France
- En route vers la 10ème Assemblée du COE |
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Unité
et Mission – regards croisés vers l’œcuménisme de demain |
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